dimanche 10 janvier 2010

Jean-Philippe Toussaint, La Salle de bain (1985)


Discussion de La Salle de bain (1985) par Jean-Philippe Toussaint.



Site Jean-Philippe Toussaint



Documents sur La Salle de bain

14 commentaires:

  1. La citation au début de roman est très intéressante parce que c’est la théorie de Pythagore. La théorie d’un triangle parle de trois côtés, et dans le roman il y a trois parties. Aussi, les paragraphes sont numérotés mais chaque paragraphe a une longueur différente. Peut être que c’est parce que dans la vie du personnage principal il veut utiliser la logique pour examiner sa vie dans la société. Avec une salle de bain, il est plus facile d’examiner les objets et l’environnement parce que les autres gens ne sont pas là. C’est un endroit où on ressent plus souvent la solitude. Je pense que beaucoup des problèmes du personnage principal ont à voir avec son identité. A la page 12 il dit : « Je surveillais la surface de mon visage dans un miroir de poche et, parallèlement les déplacements de l’aiguille de ma montre. Mais mon visage ne laissait rien paraître. Jamais ». Il réfléchit dans la salle de bain avec l’espoir que il trouve son identité mais ce n’est pas possible. Cette évasion de la société et du chaos du monde n’est pas la bonne réponse. Il décrit ses expériences comme le mot « méditation ». Mais, la salle de bain est un très bon exemple d’un non-lieu.

    Lauren Patch

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  2. La Salle de Bain est le premier roman de Jean-Philippe Toussaint. Ce roman a beaucoup de similarités avec les autres romans que nous avons lus. Par exemple, le narrateur est souvent un homme passif qui voyage sans but, et ses interactions sont typiquement ennuyeuses, banales et insignifiantes.

    En général, La Salle de Bain examine la vie ordinaire d’un homme. Cet homme a une relation abstraite avec sa vie. L’homme explique le monde autour de lui dans une façon bizarre. Beaucoup de scènes se passent dans la salle de bain, où il explique en détails ses observations. Il envisage une vie en dehors de la salle de bain avec des risques. Pendant un chapitre entier, le narrateur regarde la pluie à travers la fenêtre.

    Je pense que l’intrigue est lente à cause de toutes les observations détaillées. Mais, je trouve intéressant le style du roman. Le roman est divisé entre trois parties, et les paragraphes sont numérotés. Enfin, La Salle de Bain est humoristique.

    Jacqueline Canniff

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  3. J’aimais beaucoup le style de La Salle De Bain. Je pensais que c’était bizarre la façon dans laquelle les chapitres était organisés. Premièrement, chaque partie n’était pas des chapitres typiques. C’était beaucoup de pensées, qui avaient des numéros. Aussi, ce qui m’a intéressé le plus, c’était les titres des trois parties. J’ai noté que la première et la dernière partie était intitulées « Paris » et la deuxième partie était intitulée « L’hypoténuse ». J’ai vu au début du livre, la citation de Pythagore qui disait « Le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés ». Donc, je pense que Toussaint voulait distinguer quelque sorte de relation entre la première et la dernière partie. Quelle était cette relation ? Néanmoins, je n’ai pas compris. Je pensais que l’hypoténuse n’était qu’une liaison entre les deux autres chapitres. Aussi, je savais que l’hypoténuse est le côté le plus long du triangle. Peut-être que le titre « L’hypoténuse » était une métaphore pour dire que le temps sans Edmondsson semble très long pour lui ?

    Francesca LeGault

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  4. Dans le roman de La Salle de bain on trouve que le personnage principal du roman s'abstient lui-même de la société, et décide de rester à passer le temps dans la salle de bains. Il fait quelque chose de bizarre et rentre dans la baignoire avec ses habits où il trouve la paix et un endroit agréable pour passer le temps. Peur qu'il ne passe pas trop de temps dans la salle de bains, il essaie de s'éloigner de son domicile pour trouver la tranquillité de l'esprit. Je trouve que le protagoniste est très modeste. Il vit une vie simple et il sort avec sa petite amie Edmondsson, il se rend dans un bar et regarde les matches de football. Malgré tous ces petits évènements après un certain temps il ne se sent pas à l'aise. Tout revient à la salle de bain où il se sent bien.

    Il y a toujours un endroit tranquille dans lequel tout le monde se sent bien, où on médite, peut être que c'est une chambre spéciale, peut être la cuisine ou le salon. Dans le cas du protagoniste c'était la salle de bain qui lui faisait du bien.

    Mitchell Philogene

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  5. J’ai trouvé l’utilisation des numéros très intéressante dans le roman La salle de bain. C’était prévu à la première page avec le théorème de Pythagore. Le théorème décrit la relation entre les trois côtés d’un triangle. Puis dans le roman il y a trois parties qui sont interconnectées mais en même temps séparées. En général, je trouve les numéros intéressants par rapport au non-lieu. Les numéros expliquent la vie, comme les règles de physique indiquent la vitesse et les forces, la société aussi se conduit par les formules mathématiques. En revanche les mêmes numéros qui sont les symboles de la vie ne sont rien jusqu’à ce qu’ils soient un symbole de quelque chose. Donc les numéros sont comme un non-lieu dans le sens qu’on peut avoir une vraie connexion pour quelqu’un et rien pour l’autre. Un exemple est la date de naissance qui donne la signification pour cette personne et pour personne d’autre. Dans le roman toutes les sections sont marquées par les numéros, individuellement ces numéros n’ont pas d’importance mais la culmination de tous les numéros donnent au lecteur une connexion entre les paragraphes et l’histoire en général. Les numéros donnent une structure du roman comme le narrateur veut la structure dans la société qui est tellement vaste et presque impossible à décrire. Le narrateur cherche la signification dans sa vie et la société et comme avec les numéros il n’y a pas de signification jusqu’à ce qu’on la donne.

    Taylor Marge

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  6. Pour moi, La salle de bain par Jean-Philippe Toussaint est un roman bien écrit au sujet de l’isolement attribué avec une vie du personnage principal qui existe plus ou moins dans son intégralité dans les non-lieux. Quelque chose que j’ai trouvé de très intéressant est l’aspect de la dépression qui est présent dans ces non-lieux. Les mots utilisés pendant le roman soutiennent cette idée : par exemple Toussaint utilise les mot « gris » et « sombre » pour donner l’image d’une solidarité misérable. Poussé par la solidarité extrême, le personnage principal réfléchit plusieurs fois sur les sujets de la violence et de la mort. Il montre un désir de chercher l’extrême dans un environnement sans émotion. Par exemple, le personnage principal regarde la pluie, et il la compare avec la mort.

    Une autre idée que je trouve intéressante est la comparaison de l’hôtel dans le roman avec un labyrinthe. Nous avons déjà déterminé que les hôtels représentent les non-lieux, c’est à dire que Toussaint donne le sens d’un désordre inconnu au non-lieu dans ce roman. Le personnage principal est souvent perdu dans les couloirs de l’hôtel, et c’est évident par sa préférence de rester dans l’hôtel qu’il aime se perdre dans ses propres pensées, son propre non-lieu.

    Elizabeth Downing

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  7. Le protagoniste prend une personnalité différente avec chacun des individus qu'il croise dans le livre. Avec Edmondsson, son caractère est renfermé, réservé, et apathique. Avec les polonais, ces caractéristiques s'exagèrent. Le protagoniste ne reconnaît jamais son rôle en tant qu'employeur des polonais et à un moment il ne semble même pas être conscient de la raison pour laquelle ils partagent le même espace.

    Quand Edmondsson lui rend visite en Italie, ces caractéristiques continuent à dominer sa personnalité. Le protagoniste est extrêmement passif ; il n'essaye pas tellement de se compromettre avec Edmondsson quant à leur itinéraire touristique et il renonce à la seule chose qu'il veut faire, jouer au tennis le matin, quand elle dit qu'elle ne veut pas le faire.

    Avec le médecin et sa femme, pourtant, il devient plus confiant. Il est heureux d'avoir des partenaires de tennis mais assez à l'aise avec eux pour suivre ses caprices et de décliner de jouer avec eux, finalement. De même avec le Soviétique à l'aéroport avec qui le protagoniste n'hésite pas à parler librement et de façon animée sur des sujets délicats.

    Après avoir voir le développement d'un homme assez lâche à quelqu'un qui profite de la vie et fait ce qu'il veut, la fin du livre me semble optimiste. Bien que le dernier paragraphe soit une répétition des paragraphes 10 et 11 de la première section nommée "Paris," et quoiqu'elle rappelle les moments de lâcheté du protagoniste, elle introduit un ton plein d'espoir, comme si le protagoniste était au seuil d'une nouvelle vie hors de la salle de bain.

    Marjorie Johnson

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  8. Ce livre me rappelle « L’étranger » de Camus car le personnage observe ce qui se passe dehors et reste un spectateur passif. Puis tout au début, notre personnage dit: “Je devais prendre un risque […] le risque de compromettre la quiétude de ma vie abstraite pour. Je ne terminai pas ma phrase. » J’imagine que le risque était de sortir de sa salle de bain et d’avoir des contacts avec les gens du dehors. J’ai parfois eu l’impression qu’il était presque invisible aux yeux des autres ou était-ce un rêve, un produit de son imagination? Nous ne savons pas pourquoi il part en Italie (le travail peut-être?) mais c’était certainement le risque pour lui.

    Comme les autres ont dit, la structure du roman est divisée en trois parties : Paris, Hypoténuse, et Paris. Cela pourrait avoir une relation avec la formule de Pythagore.

    Il était très intéressant de voir que les « segments » numéros 49 et 50 étaient identiques aux n*10 et n*11. C’est comme un cercle qui recommence, il retourne dans sa salle de bain et il était à nouveau prêt à sortir de cet endroit pour ….affronter le monde ?

    Céline JG

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  9. J’ai trouvé que “La Salle de Bain” a une façon intéressante de représenter la solitude et un non-lieu. Cet homme a décidé un jour de passer son temps dans la salle de bain. Le livre indique que le protagoniste est déprimé. Avant il vivait une vie simple. Après quand il a réorganisé son appartement et qu’il a vécu dans les limites de sa maison, je pense que c’était son moyen de se trouver lui-même. Peut-être que la méditation dans la salle de bains est l’endroit où il trouve le plus la tranquillité.

    L’auteur utilise beaucoup de détails pour décrire sa vie et ses observations des personnes autour de lui. Dans cet aspect, il rend ce livre semblable aux autres non-lieux que nous avons discutés en classe. L’auteur a organisé son livre avec les courtes scènes. Peut-être qu’il existe une connexion entre les chapitres, l’organisation de ce livre et le protagoniste. Je voudrais savoir pourquoi l’auteur a organisé le livre de cette manière ?

    Brittany Hedger

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  10. La Salle de Bain pour moi était un roman intéressant même s’il se différencie des romans typiques. D’une certaine façon, il me rappelle Journal du Dehors et Autoroute parce que le narrateur fait beaucoup d’observations sur la vie autour de lui. Aussi, le narrateur comme la narratrice dans Journal du Dehors analyse ses observations et il donne son opinion sur elles. Ces observations se présentent sous la forme de petits chapitres dans trois parties du roman. C’est drôle que parfois les commentaires sont courts et d’autres fois ils sont plus longs. Cependant, les commentaires peuvent être un peu déroutants parce qu’il n’y a pas une grande intrigue. Alors, le narrateur parle des deux polonais et juste après il parle d’un rendez-vous avec l’ambassadeur d’Autriche. A cause de ça, j’étais un peu perdue pendant le roman.

    Aussi, je ne comprends pas pourquoi le roman est divisé en trois parties avec la deuxième partie nommée l’hypoténuse. Cette idée donne plus de structure à ses observations comme la numérotation de ses observations et commentaires. Mais, en fait, l’intrigue et la vie du narrateur n’ont pas de structure puisqu’il essaie de comprendre sa vie dans la salle de bain qui peut être un non lieu dans quel il n’y a pas de structure réelle.

    Caitleen Condrey

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  11. Je crois que ce livre explore un non-lieu que nous n’avons pas discuté, la salle de bain. Sauf si on est malade ou si on a besoin de réparer quelque chose, en général on ne pense pas aux moments passés dans la salle de bain. De toutes les pièces dans la maison, probablement on a le moins d’émotions et de souvenirs connectés à la salle de bain. Notre héro cherche l’immobilité; est-ce quelque chose de très loin qu’on trouve dans un non-lieu?

    J’ai trouvé le format de ce livre très intéressant et je ne suis pas sûre de comment le style concerne le sujet. Le livre est divisé en trois parties comme les côtés d’un triangle; deux côtés se déroulent à Paris et l’hypoténuse à Venise. Est-ce qu’il y a quelque chose à l’angle droit? Peut-être que les côtés convergent à la réception de l’ambassade d’Autriche ? Le livre est divisé encore une fois par paragraphe. A mon avis, l’organisation des paragraphes par numéro rend le livre comme une liste de choses à faire ou peut-être comme les réponses à un devoir. De plus, je ne sais pas comment ces aspects du livre se rapportent à l’histoire.

    Kathleen Smith

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  12. Le protagoniste me semble être incroyablement enfantin. Il ne travaille pas, il ne s’entend pas bien avec les autres et il ne sait pas partager, même les choses qui ne lui appartiennent pas, comme la carte de la ville à Venise. De plus, il n’exerce aucun contrôle sur ses impulsions. De cibler une amie avec une fléchette c’est pas du tout normal pour un adulte. C’est plus ou moins la norme chez les enfants, c’est pour ça qu’on ne leur donne pas des fléchettes, couteaux, des choses pointues en général. Quant aux non-lieux, le protagoniste ne les quitte presque jamais. Il passe de la salle de bain à Venise, où il reste d’abord enfermé dans son hôtel et après dans l’hôpital, avant de retourner à sa chambre d’hôtel et de là à sa salle de bain à Paris. Oui, il sort quelquefois, mais rien ne se passe quand il sort, et il finit toujours par rentrer dans les non-lieux. C’est peu compréhensible. D’abord, pourquoi quitter un non lieu pour un autre ? Et puis, comment est-ce qu’un être aussi enfantin peut survivre ?

    Chris Curtis

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  13. La Salle de Bain est un livre bizarre mais similaire aux autres livres que nous avons lus. C’est un autre livre avec un narrateur masculin, un peu étrange, qui fait des choses différentes des gens « normaux ». Dans le livre c’est intéressant de voir les observations et commentaires que le narrateur exprime. Je trouve étrange qu’il est beaucoup dans la salle de bain. Je comprends que c’est un endroit de solitude relaxant, mais ce n’est pas bon pour la santé du narrateur d’être tout seul comme ca. Le non-lieu pour notre narrateur est la salle de bain. Je pense que la salle de bain est un non-lieu pour beaucoup de personnes parce que c’est un endroit tranquille et un endroit pour réfléchir.

    Je pense que le style de l’auteur est très intéressant. Pour moi chaque chapitre avec les paragraphes numéroté était différent et j’ai aimé. Je ne comprends pas pourquoi les paragraphes étaient ainsi, mais je pense que ça rendait la lecture du livre plus facile même si c’est devenu un peu long avec tous ces détails et observations.

    Chantal Vitart

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  14. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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