dimanche 10 janvier 2010

Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements (1999)


Discussion de Stupeur et tremblements (1999) par Amélie Nothomb.

16 commentaires:

  1. L’auteur, dans « Stupeur et tremblements », nous décrit le clash entre les cultures occidentale et orientale. La culture nippone est très différente de celle d’Amélie. Elle agit spontanément et croit toujours bien faire mais les initiatives qu’elle prend sont toujours condamnées par ses supérieurs. J’ai l’impression qu’ils veulent la contrôler et la remettre à sa place car elle est une étrangère. Ses postes successifs ne lui demandent aucun effort mental. Cet endormissement cérébral devient de plus en plus lourd et, heureusement, elle s’évade et trouve apaisement dans sa défenestration « mentale ».

    Le plus intéressant est qu’Amélie, à l’annonce de la fin de son contrat, joue bien le jeu en se conduisant comme une vraie petite nippone ! Elle finit par se soumettre à la volonté et aux exigences de cette culture.

    J’ai trouvé plusieurs comparaisons entre le personnage de Fubuki et d’Amélie. La plus intéressante est que Fubuki se bat pour faire partie de cette entreprise et Amélie se bat pour faire partie des leurs. Il me semble que la vie est beaucoup plus difficile pour une femme que pour un homme au Japon.

    Il est très amusant qu’Amélie ait voulu être Dieu quand elle était petite puis, vu la tournure de sa vie, se résigna à devenir Jésus et finira par être une martyre.

    Le film reste très fidèle au livre (à part quand on voit Fubuki et Amélie devant le jardin « zen ») et les deux sont aussi divertissants l’un que l’autre.

    Céline JG

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  3. Dans le livre et le film qui sont très similaires, l’un des sujets principaux est le sujet du non-lieu. Dans le livre et le film, ce sont les non-lieux du travail et de la hiérarchie qui sont très importants chez Yumimoto. Cependant, parce que ce bureau est au Japon, des problèmes avec la communication et les différences culturelles deviennent aussi un foyer principal de l'histoire.

    Aussi, dans cette hiérarchie, l'argent joue un grand rôle et contrôle beaucoup d'actions des gens. C’est très similaire à la hiérarchie décrite dans Domaine de la Lutte. Cependant, c’est ironique dans le sens que Fubuki est très belle mais n'est pas heureuse parce qu'elle n'est pas épousée. Fubuki a la beauté et cela devrait être sa clé au bonheur dans la société mais parce qu’elle s’est dédiée à travailler, elle reste célibataire.

    Pour une autre classe, j'ai appris que la langue de Hall silencieuse classifie des cultures fondées sur leurs interactions avec d'autres. Dans ce cas, il y a une grande différence entre le personnage principal et l’esprit « de l'ouest » et l'esprit « de l'est » japonais. Le personnage principal est punie pour avoir pris des initiatives, ou pour avoir accepté plus de travail.

    Lauren Patch

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  4. Avant Stupeur et tremblements, l’idée des non lieux plus abstraits n’était pas très claire pour moi. Oui, je comprends les non lieux physiques comme les grandes chaines d’hôtels, les salles d’attentes, les aéroports, etc., mais un non lieu qui n’est pas tangible était en dehors de ma compréhension. Le fait qu’on peut être complètement perdu dans le travail répétitif est un peu déroutant, et j’ai l’impression que les travailleurs d’aujourd’hui ressemblent un peu aux machines. Je dis ça à cause du fait que les taches comme celles effectuées dans Stupeur et tremblements n’ont pas besoin d’émotions ou de grands efforts. Par exemple, beaucoup de salariés dans les grandes entreprises ont des taches spécifiques pour chaque jour de leur carrière ; on peut entrer les chiffres dans un ordinateur pour huit heures par jour, cinq jours par semaine. En effet, les technologies et les innovations modernes ont remplacé les humains avec les machines, et les machines avec les humains. C’est à dire que le travail typique des humains qui demande les ressources intellectuelles comme les mathématiques est fait sur les ordinateurs aujourd’hui, et le travail répétitif et standard des machines du passé est devenu le travail des humains, comme la préparation des informations avant qu’on les rentre dans un ordinateur. Le besoin du capitalisme moderne de produire les produits moins chers ou plus faciles à utiliser est la vraie cause de cette transition parce que nous avons développé des machines pour remplacer les erreurs humaines.

    Elizabeth Downing

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  5. Ce que j’ai trouvé intéressant dans le livre Stupeur et tremblements, c’était le style de l’auteur, Amélie Nothomb. Je suis presque sûre que ce n’est pas une vraie histoire, parce qu’il y avait des personnages très bizarres. Néanmoins, il y avait beaucoup de détails qui pourraient être vrais. Premièrement, la narratrice partage le même nom que l’auteur. Aussi, à la fin du livre, elle écrit un livre. Mais j’ai trouvé sur la quatrième de couverture, après l’histoire, qu’il y avait une liste des autres livres écrits par Amélie Nothomb. Sur la liste, il y avait un livre qui s’appelle Hygiène de d’assassin. C’est le même titre du livre que la narratrice a écrit à la fin du livre. Donc, je me demandais si l’auteur avait de l’expérience qui lui avait inspiré cette histoire.

    Aussi, j’ai noté qu’il y avait beaucoup de références à la religion. Je pensais que c’était ironique qu’Amélie a dit qu’elle voulait être martyre quand elle était jeune. Puis, elle dit qu’elle est devenue comptable chez Yumimoto. Mais aussi, elle dit que Monsieur Haneda est Dieu, et les autres, comme monsieur Omochi et Fubuki sont les démons. Donc, elle est misérable et elle souffre pour la compagnie, ou en réalité, pour Monsieur Haneda, Dieu de Yumimoto. Donc, dans un certain sens, elle est vraiment martyre.

    Francesca Legault

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  6. Amélie Nothomb, auteur de Stupeur et Tremblemennts, crée une comparaison fascinante entre les cultures occidentale et orientale. La protagoniste, Amélie, est une jeune femme qui reçoit un nouveau poste dans une entreprise japonaise. Malheureusement, elle n’est pas acceptée ou appréciée à cause de sa nationalité et de son sexe. Les hommes sont les plus importants dans la société japonaise. Aussi, les employés inférieurs ne peuvent pas mettre en doute leurs supérieurs. Pour montrer leur pouvoir, les hommes d’affaires ridiculisent leurs subordonnés. Cet environnement n’est pas positif. Les femmes ne sont pas confiantes, et elles ont rarement l’opportunité d’avancer dans l’entreprise.

    Un autre aspect que je trouve intéressant est le titre du roman. Pendant le film, Amélie explique que dans le passé, il était nécessaire pour les étrangers d’avoir une attitude de crainte (ou stupeur) devant l’Empereur japonais. Cette attitude montre le respect envers l’Empereur et le pouvoir du Japon sur les autres pays. Nothomb utilise cette idée dans son roman avec des exemples plus modernes. Amélie est toujours une inférieure, et elle a peur de son chef. À cause de cette idée, le chef est toujours plus important, plus intelligent et plus sage qu’elle.

    Jacqueline Canniff

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  7. J'ai pensé que ce roman c'était très intéressant et facile à lire. Ce roman a donné un point de vue de la société japonaise que beaucoup de gens ne connaissent pas. Amélie voulait se prouver à elle-même et à la société qu'elle pourrait être japonaise. Elle était un travailleur acharné, mais sa méconnaissance des coutumes et de la culture japonaises sur le lieu de travail a causé sa chute. Elle a tenu tête à ses supérieurs. En fin de compte elle savait que le travail dans cette entreprise n'était pas le bon endroit pour elle.

    J'étais curieuse de voir pourquoi l'auteur de ce livre a le même nom que le personnage principal. J'ai trouvé des informations sur l'auteur et j'ai découvert que c'est une histoire vraie. Ses pensées et ses actions dans ce roman sont vraiment arrivées. Cela pourrait être la raison pour laquelle il n'y a pas de chapitres dans le livre. Ce livre peut ouvrir les yeux sur les différences culturelles.

    Au sujet des non-lieux dans le livre, je pense aux moments où la protagoniste regarde par la fenêtre. Elle se croit survolant la ville. C'était sa façon d'échapper à un lieu qu'elle a essayé d’intégrer de son mieux mais dont elle n'a jamais vraiment fait partie.

    Brittany Hedger

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  8. Stupeur et tremblements est une bonne analyse de la vie personnelle et des conflits culturels. Les points fort d’un travailleur de l’ouest sont la détermination et le désir de succès. Amélie essaie d’utiliser ses compétences en japonais, français et son diplôme. Selon elle, elles sont les raisons pour lesquelles elle a été embauchée. Mais elle ne pense pas aux conséquences de ses actions. Elle agace ses collègues par ses actions. Les conséquences sont une vaste réduction dans les tâches de son boulot et des désaccords avec ses collègues. Ce ne sont pas les sentiments de ses collègues qui sont intéressants mais leurs réactions. C’est normal pour quelqu’un d’avoir peur si un autre a fait son boulot mais ici ils se conduisent comme si elle était un traître de la compagnie. C’est cette réaction énormément négative qui éloigne Amélie. Une belle description de son éloignement est son désir de flotter par la fenêtre en haut de la cité. Dans ce moment elle est complètement libre des problèmes du boulot et de la société japonaise en général. Rapidement elle revient à la réalité par le cri de son supérieur. Il se rappelle de son
    éloignement personnel et professionnel dans un pays étranger qui n’accepte pas la perpétuité.

    Taylor Marge

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  9. Dans l'histoire Stupeur et Tremblement nous trouvons un choc culturel entre la Belgique et le Japon. Dans le monde du travail des Japonais, il faut être respectueux envers vos supérieurs, vous devrez vous soumettre à eux et les respecter comme s'ils étaient Dieu. Ils ne se trompent jamais, même s’ils ont tort, ils ont toujours raison.

    Amélie, la jeune fille qui a été embauchée dans l'entreprise Yumimoto en tant que stagiaire avait à lutter avec ces différences culturelles. Fubuki sa supérieure hiérarchique n'a pas hésité à déclasser Amélie quand elle lui a parlé. Fubuki lui a alors donné les tâches les plus basses tel que nettoyer les sanitaires.

    En termes de non-lieux je pense que le livre et le film consacrent plus de 95 pour cent à l'intérieur de l'entreprise Yumimoto. Les autres parties concernent l’enfance d’Amélie et dans le film, on montre qu' elle vole dans l'air d'une fenêtre quand elle se sent trop stressée par son travail.

    J'ai aussi trouvé qu'il y avait un peu d’injustice à l'intérieur de l'entreprise contre Amélie, dans la scène quand elle apporte le café aux hommes dans la réunion avec Monsieur Omochi elle parle dans la langue japonaise et Monsieur Omochi était très fâché contre elle. A l'intérieur de ce non-lieu, elle n'était jamais libre. C'est pourquoi elle allait vers cette fenêtre pour se sentir libérée.

    Mitchell Philogene

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  10. Yumimoto est peut-être le plus amusant des non-lieux visités pendant ce cours. C’est le manque concret d’une idée de ce que l’entreprise fait, à part « tout », et le manque de travail pour le personnage principal qui lui donne l’air d’un non-lieu. En plus, ce lieu est habité par des gens qui vivent pour travailler. Leurs vies sont donc des non-vies, réduites à rien, ou presque, par leur routine métro-boulot-dodo poussée à l’extrême, et avec l’accent sur le boulot. Même Amélie devient l’un de ces non-gens, un automate, quand elle commence à recopier les chiffres, et plus tard avec le nettoyage des toilettes. Elle n’est peut-être pas un automate très efficace, mais un automate néanmoins en ce sens qu’elle cesse de penser.

    Le livre donne un meilleur sens des non-vies vécues par les salariés, mais aussi donne un peu trop d’explications sur le comportement de Mori envers Amélie. Le film, sans toutes ces élucidations sur la culture japonaise, serait plus amusant. De plus, l’effet de la technique utilisée dans le film de ne rien montrer de la vie d’Amélie à l’extérieur de l’entreprise était un peu gâchée dans le livre par la section où l’auteur note cette technique.

    Chris Curtis

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  11. Comment est-il possible qu'Amélie connaît si bien la langue nippone et qu'elle a grandi en Chine, mais qu'elle ignore complètement les usages de la culture japonaise et de la société Yumimoto ? Pourquoi est-ce que les collègues d'Amélie ne reconnaissent jamais le fait qu'elle a passé la plupart de sa vie dans le désert chinois (25) et, pour autant qu'on sache, pas en Europe ? Amélie a l'air belge et elle parle français, mais son histoire personnelle indique que ses connaissances de l'Orient ne doivent pas être aussi faibles qu'elle nous le laisse croire. Je suis tentée de dire que malgré ses nombreuses bêtises elle connaît la culture nippone tout au long de l'histoire, mais qu'elle fait semblant exprès d'en ignorer à cause de la manière avilissante dont ses supérieurs la traitent dès son premier jour au bureau. Ainsi, elle se restreint au caractère ignorant que ses collègues veulent croire qu'elle a. Elle expose sa vraie compétence quand, comme Céline a remarqué, elle démissionne et se conduit comme une nippone bien élevée.

    Le roman et le film m'ont donné l'impression que l'expérience d'Amélie chez Yumimoto n'était qu'un jeu de pouvoir où peu importe la qualité de son travail ou ses compétences elle ne pouvait gagner. Pourtant, elle résiste à croire cette situation désespérante en essayant toujours d'exceller dans la moindre tâche, et à la fin de son séjour chez Yumimoto elle reçoit une petite consolation de Monsieur Haneda. Quand il fait les louanges du travail impressionnant d'Amélie, le public apprend que Haneda ne s'intéresse pas au jeu de pouvoir. Ce n'est, peut-être, qu'une illusion.

    Marjorie Johnson

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  12. J’ai aimé cette histoire même si elle m’a rendue triste. Je pense que tous les acteurs dans le film ont très bien joué leurs rôles. Le film était très proche du livre, le plus proche du livre que je n’avais jamais vu d'un livre adapté au cinéma. Il a rendu les relations entre les employés vivantes. Le script semble tiré directement du livre. Je me demande si ma réaction au film serait différente si j’avais lu le livre en premier. J’ai noté qu’Amélie a utilisé les non-lieux pour s’échapper. Les scènes quand elle se défenestrait, allait au travail et peut-être ses “mémoires” d’enfance représentent les non-lieux. Je pense que les scènes de son enfance ne sont pas les vraies mémoires à cause de l’apparence de Fubuki mais pour montrer son admiration pour le Japon quand elle était jeune et qui continue de l’inspirer. Quelque chose que je suis curieuse de savoir est comment était sa vie en dehors du travail? Elle était reconnue brièvement dans le livre pour dire que ce n’est pas une partie de cette histoire. Est-ce qu’elle a eu beaucoup d’amis? Qu’est-ce qu’elle a fait? Où vivait-elle?

    Kathleen Smith

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  13. L’idée des différences entre l’est et l’ouest est très intéressante dans ce roman. Amélie a grandi au Japon avec cette idée qu’elle était très similaire à ses amis japonais. Quand elle va au Japon pour commencer son boulot à Yumimoto, elle a encore cette idée qu’en fait sa pensée est identique à la pensée de son homologue japonais. Nothomb présente cette différence dans une façon cachée mais en même temps d’une façon évidente. Pendant le film et le roman, je pouvais me sentir mal pour Amélie. Mais, en même temps, elle ne comprend pas qu’il y a une grande différence entres des sociétés de l’est et des sociétés de l’ouest. Peut être quand elle était jeune, elle n’a pas remarqué les différences parce que les enfants ne montrent pas ces différences. Souvent, les enfants ne jouent pas ou ne se comportent pas de façon différente selon le patrimoine. À cause de ça, elle ne peut pas trouver une place dont où elle fait partie. Malheureusement, elle pense qu’elle a trouvé une amie dans Fubuki, mais c’est la même idée que Fubuki est une collègue. Oui, on peut être ami avec nos collègues, mais surtout on est au travail afin de travailler. Quand il y a un problème dans la compagnie, c’est Fubuki qui est responsable d’Amélie et ses actions parce que Fubuki est la supérieure hiérarchique d’Amélie. Dans les compagnies de l’ouest, la hiérarchie et la structure sont très importantes au fonctionnement de la compagnie. C’est un choc culturel pour Amélie, je pense. Le roman est surtout sur les difficultés d’essayer un poste au Japon où elle n’est pas japonaise alors, elle ne comprend pas vraiment la vraie histoire culturelle au Japon et puis les difficultés de trouver un juste milieu entre devenir une vraie japonaise et essayer de garder son esprit de l’ouest.

    Caitleen Condrey

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  14. Je pense que le roman « Stupeur et tremblements » parle beaucoup de la société et de la manière dont elle fonctionne. Tout d’abord, il y a le sujet du pouvoir. Si on n’est pas en haut de la hiérarchie dans la société, on n’a pas le contrôle sur quelqu’un. On doit obéir aux règles et on doit faire ce que les autres nous demandent. Avec la hiérarchie, il y a le sujet de l’oppression aussi. Amélie ne pouvait pas parler. Elle ne pouvait pas faire ce qu’elle voulait. Quand elle essayait, elle était punie. Je pense que cette oppression est la raison pour laquelle elle est devenue un écrivain. Comme elle ne pouvait pas parler, elle peut seulement s’exprimer par les écritures. Aussi, je pense que le livre nous enseigne de ne pas se fier à quelqu’un. Les personnes qui te sont proches peuvent aussi faire du mal. Ils peuvent t’arrêter de réussir. Par exemple, il y a la relation entre mademoiselle Mori et Amélie. Amélie pense que mademoiselle Mori était son amie, mais, en réalité, mademoiselle Mori est la personne qui lui créait des problèmes. Une dernière chose que j’ai remarquée est le thème de la solidarité. Bien qu’elle travaille dans une grande compagnie comme Yumimoto et qu’elle est entourée par beaucoup d’autres employés, elle est encore seule. Dans l’ensemble, bien que le livre et le film fussent étranges quelquefois, j’aime l’histoire.

    Syda Keo

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  15. Le livre « Stupeur et tremblements » était similaire au film, c'était presque la même interprétation. Je pense que c’était une bonne histoire sur les différences culturelles au travail.

    Le sujet des non-lieux était très approprié pour le personnage principal, Amélie. La première journée pour Amélie a commencé avec sa première expérience de non-lieu : la fenêtre. Quand elle voit la fenêtre, elle se perd dans la ville et elle dit « …il n’y avait dans ma tête aucune pensée, rien que la fascination pour le vide, par la baie vitrée » (p.8). Après avoir rencontré tout le monde au travail, elle était assignée à son travail. Son travail était très simple pour elle, alors elle avait beaucoup de temps pour ne rien faire. Elle était toute seule dans sa tête, et je pense qu’elle a trop pensé à Fubuki. Un non-lieu pour elle était le visage de Fubuki. Elle adore son visage, même quand Fubuki était méchante, et j’ai trouvé ça très bizarre.

    La corporation Yumimoto était une très grande corporation. Chaque personne était le supérieur hiérarchique d’une autre personne, sauf Amélie. Et peut-être parce qu’elle n’était la supérieure hiérarchique de personne, elle n’avait pas la même quantité de travail que les autres. Et en face, elle avait beaucoup de temps pour se perdre à la fenêtre, dans les yeux de Fubuki, et dans sa tête.

    Chantal Vitart

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  16. La petite serveuse Amélie fonctionnait bien dans la société Yumimoto comme la spécialiste du café et du thé, pendant que la hiérarchie japonaise dans la société Yumimoto marche sous l’ordre d’un despotisme et servit à la cause de la peur. Sans l’ancienneté d’un employé très âgé les chefs de Yumimoto ont besoin de prendre son pouvoir au détriment de leurs subordonnés. La tête occidentale, comme M. Saito a dit, n’est pas capable peut-être de comprendre la hiérarchie nipponne, ni les tactiques du monde social nippon.

    Amélie vit, pour la plupart, dans sa tête. Elle nous a raconté son histoire de première main, elle existe dans les petites alouettes comme le jeu qui consiste à faire avancer les calendriers. Ses jeux qui l’intéressent et les mondes qui l’intéressent comme « me jeter dans la vue », provenaient du cerveau occidental. Dans un pays étranger, la Belge s’évadait dans le non-lieu.

    Amélie cherchait constamment des liens avec ses collègues. Elle a manqué la vie sociale habituelle, elle a essayé d’apprendre tous les noms et anniversaires de ses collègues et leurs familles, et a pensé aux significations de leurs noms. Malgré ses études, Amélie n’a jamais
    étudié la culture nipponne, elle n’a pas compris les procédures des tâches lourdes. L’idée d’ancienneté, de l’honneur, de se dévouer à la société Yumimoto, on doit être digne d’être en présence de Dieu, M. Haneda.

    Kenneth Chappell

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