dimanche 10 janvier 2010

Jean-Philippe Toussaint, La Patinoire (1998)


Discussion de La Patinoire (1998) par Jean-Philippe Toussaint.


Site Jean-Philippe Toussaint


Documents La Patinoire

13 commentaires:

  1. La première chose que je trouve intéressante dans le film La Patinoire est que les producteurs et le metteur en scène n’accomplissement rien pendant le film. En effet, ce film dans son intégralité est une chaine d’évènements nuls qui débouchent sur un échec à la fin. La majorité du film consiste en l’équipe qui attend le commencement du tournage à cause des délais en grands nombres. J’ai l’impression que la plupart des évènements dans ce film représentent un peu les non-lieux dans un certain sens parce que les scènes sont entre la réalité de la situation et la destination désirée par la direction du film. Comme dans une salle d’attente, les personnages attendent un moment quand ils peuvent faire quelque chose d’autre, mais les forces imprévues empêchent leurs souhaits. Pour toutes les personnes qui ont le travail dans l’industrie cinématographique, l’art de l’attente est aussi important que le travail.

    La deuxième chose que je veux noter est cette scène dans laquelle la productrice explique le but du film. Elle explique l’idée que le « Sudden Death Overtime » dans le match de hockey représente la situation difficile de Europe aujourd’hui. Moi, j’aime l’idée que « sudden death » est comme le monde moderne : on ne sait jamais ce qui peut arriver chaque instant, et l’instabilité générale peut produire une variété de résultats. Comme un dans un match de hockey, on ne peut pas prédire le résultat du monde moderne, et le film avec tous les non-lieux apporte un air d’inactivité et d’improductivité.

    Liz Downing

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  2. J’aime bien le film la patinoire. Il y avait des scènes très amusantes. Les scènes que j’ai préférées étaient la scène dans laquelle un acteur est venu pour une audition pour le rôle de jockey au lieu de hockey et les autres avec les difficultés de traduction. En fait, il y avait beaucoup de problèmes à cause des problèmes de communication. Il y avait des difficultés à parler avec l’équipe de hockey. Dans une autre scène ils ont préparé la majorité de la journée et quand ils étaient prêts c’était la fin de la journée. C’est quelque chose qui se passe souvent, on fait beaucoup de préparation et on ne peut pas accomplir le but. En plus de temps en temps on fait beaucoup pour réaliser quelque chose et c’est dommage de ne pas l’utiliser comme par exemple la scène où l’acteur crie « Dolorès ». Le réalisateur a décidé de couper la scène juste avant de présenter le film. Une décision qui est venue de la tension sexuelle entre Dolores, le réalisateur et l’acteur Américain. Le réalisateur était jaloux de leur rapport. La jalousie est quelque chose qui est visible chaque jour dans la vie quotidienne, dans un job et partout. Le film a bien présenté les petits détails dans la vie qui nous donnent de la difficulté.

    Taylor Marge

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  3. La Patinoire était un film très amusant. Le thème de communication a été facilement vu à travers le film. Il y a le réalisateur et l'équipe qui parlent principalement français. L'équipe de hockey sur glace qui parle Lituanien. Et aussi, l'acteur américain qui parle seulement en anglais. Enfin aussi, l'équipe de restauration qui semble seulement parler chinois. Sans tenir compte de la communication de traducteurs et porte-voix est perdu à travers le film et mène à beaucoup de moments drôles.

    Le film a aussi plusieurs réalités différentes. Il y a des choses qui sont vraies dans le film et les personnages pendant qu'ils sont filmés. Cependant, alors il y a aussi une réalité de vraie vie qui inclut l'extérieur d'acteurs de leurs personnages. Ces réalités deviennent quelquefois une réalité. Par exemple, dans le film l'actrice française et l'acteur américain (Sylvester) sont amants et dans la vraie vie ils deviennent aussi des amants.

    Le film est aussi ironique à la fin parce que le sujet du film est celui d'une mort soudaine pendant un match de hockey sur glace. Cependant, l'homme qui décide si le film sera sélectionné pour le festival du film meurt subitement et alors c’est la fin du film.

    Lauren Patch

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  4. “La Patinoire” est un film où le manque de compréhension et de communication règne. J’ai bien aimé les fausses traductions, qui n’arrangent en rien la situation, et les nombreux jeux de mots. L’humour sauve la rythmique du film. Il y a des scènes qui sont un peu tirées par les cheveux, voire absurdes. Mon exemple préféré est lorsque la doublure de Dolorès arrive pour tourner la scène finale.

    Une fois achevé, le film n’obtient pas l’accord d’être projeté durant le festival puisque celui qui décide meurt en le regardant : la tragédie comique triomphe dans cette dernière scène.

    J’aime beaucoup le commentaire de Liz sur la « Sudden Death », on ne sait jamais ce qu’il va se passer jusqu’au moment décisif et il est impossible de contrôler l’acte final. Ici, nous avons la mort subite du convalescent et, en même temps, la mort subite des espoirs de voir leur film participer au festival !

    Céline JG

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  5. J’étais content de voir Bruce Campbell dans un film français, j’ignorais qu’il avait une carrière avant Burn Notice. A part ça, je ne sais pas quoi dire sur ce film. C’était amusant, mais il y a sans doute un autre niveau que je n’ai pas remarqué. Peut-être quelque chose sur les non-lieux.
    Malheureusement, je ne sais pas quoi, la patinoire avait plutôt l’air d’un lieu. C’était absurde, c’était une bonne critique du cinéma français, ou peut-être du cinéma en général, et... je ne sais pas.

    J’ai bien aimé le personnage du réalisateur. Ses discussions exhaustives de son propre caractère étaient amusantes, particulièrement face à son manque absolu d’opinion sur le cinéma français. C’était un peu le contraire de notre héros d’Extension du Domaine de la Lutte. Pour le réalisateur tout est relié à lui-même, pour notre héros c’est toute une question des grands thèmes sociaux.

    Chris Curtis

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  6. La Patinoire était un film intéressant parce qu’il montre le processus
    de la création d’un film. Mais, je ne comprends pas le message du film.
    Monsieur Dumont a travaillé dur pour réaliser son rêve et pour qu’on approuve son film pour le festival de Venise. Un des premiers obstacles était de travailler avec une équipe de hockey qui ne pouvait pas parler le français. Il a recruté une interprète pour traduire ses consignes à l’équipe. Le problème de communication était toujours présent dans ce film.

    Le deuxième obstacle était d’avoir des employés qui ne savaient pas patiner. Tout le film était fait sur la glace. Je pense qu’il était drôle à voir quand ils ont interrogé des personnes pour le rôle d’arbitre, et puis de les voir avec des patins à glace.

    Le triangle amoureux a encore plus compliquée la communication. Je pense que l'intérêt du réalisateur pour "Dolores" a influencé ses choix. Je l'ai trouvé ironique que, après tout leur travail acharné, ils n'auront pas la chance d'avoir montré le film au festival. Je ne pense pas que je regarderai ce film à nouveau car je pense que l’intrigue est difficile à suivre.

    Brittany Hedger

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  7. Le film La Patinoire par Jean-Philippe Toussaint n’est pas aussi sérieux que d’autres films français. Par contre, ce film est comique et bizarre. On peut rire souvent quand on regarde le film, mais en même temps, on ne comprend pas le but. (Mais Toussaint et le metteur en scène veulent créer une comparaison entre le film et la société européenne moderne.) La Patinoire est un film qui discute la réalisation d’un film de hockey. Les interactions entre les gens qui travaillent à la création du film et aussi les événements et les scènes pendant le film de hockey sont amusantes. Les personnages tombent et glissent constamment sur la glace.

    Après beaucoup d’événements sans importance, le film se termine avec un « Sudden Death Overtime » dans le match de hockey et la pertinence de cette idée dans la société. Le commentaire par d’autres étudiants sur ce sujet est intéressant. « Sudden Death Overtime » est très similaire aux situations difficiles. On ne sait jamais le résultat ou les effets d’une situation. La vie change rapidement, et il est nécessaire de s’adapter à la situation du mieux que possible.

    En général, je trouve La Patinoire un film amusant. Mais ce n’est pas mon film favori du semestre.

    Jacqueline Canniff

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  8. Comme beaucoup d’autres étudiants, je pensais que le film La Patinoire était très amusant. Je pensais que c’était un changement très sympa par rapport aux autres choses que nous avons lus et regardées. Je pense que ce film pourrait être dans le genre des non-lieux parce que pendant ce film, on voit un petit aperçu du tournage d’un film. Quelque chose que j’ai notée dans le film est l’aspect de la répétition. Par exemple, il y avait une scène où Sylvester était forcé de jouer la même scène un grand nombre de fois, répétant « Dolores » encore et encore. Aussi, on a vu une scène beaucoup de fois. C’était la scène où une limousine arrivait avec l’acteur principal, ou le metteur-en-scène, ou quelqu’un d’autre. Chaque fois que la limousine arrivait, il y avait un problème pour en descendre.

    Une autre raison pour laquelle je pensais que c’était un non-lieu est parce qu’on ne savait pas beaucoup de choses du film qu’on était en train de faire. C’était une sorte de film qui se trouve à la patinoire, c’était une sorte d’histoire d’amour, mais aussi, il avait à voir avec une équipe du hockey. Le spectateur ne sait pas exactement. Aussi, à cause de tous les aspects de l’intrigue, il y avait beaucoup de chaos et désordre.

    Francesca Legault

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  9. J’ai trouvé ce film très drôle. Mon personnage préféré est le réalisateur du film. Sa personnalité était hilarante. Il était très sérieux mais il était confronté par tout ces événements absurdes; le plateau sur glace, toute l’équipe de hockey qui l’embrasse, le prétentieux acteur américain, la caméra qui le suit toujours, etc. Il ne se fâche jamais, juste un peu perplexe ou exaspéré. Une scène qui a un rapport avec notre classe est quand le réalisateur pose une question à l’actrice qui joue Dolores sur la romance entre elle et le personnage principal. Il pense à l’histoire du film mais elle pense à la réalité! Ca m’a fait beaucoup rire. Une chose qui a un sens symbolique pour une personne est réelle pour une autre personne. Aussi le concept de réaliser un film sur la réalisation des films est une chose notable pour la classe. Une fois, le réalisateur s’adresse à l’équipe de hockey et il dit qu’afin de faire quelque chose de réel pour une personne, on doit la faire fausse. D’un autre côté, il n’est pas faux quand il est filmé pour le documentaire.

    Kathleen Smith

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  10. Le film était très intéressant parce qu’il s’agit des relations entre les personnages plutôt que la réalisation du film. On peut voir que la communication est très importante aux personnages afin de vraiment réaliser ce film. Par exemple, chaque fois que le metteur en scène a besoin de quelque chose pour une scène Véronique doit utiliser l’émetteur-récepteur afin de contacter la personne correcte. L’émetteur-récepteur devient une ligne de sauvetage pour le film parce qu’il y a plusieurs fois où le metteur en scène qui est très méticuleux veut changer quelque chose ou a besoin d’une personne différente. De la même façon, la traductrice pour l’équipe de hockey lituanienne devient une ligne de sauvetage. Elle est un peu « ditzy » mais l’équipe du film a besoin d’elle pour réaliser un bon film. Pendant le film on voit que l’équipe du film dépend de toutes ces liaisons au dehors pour réaliser son film : la traductrice, l’émetteur-récepteur, l’assistant du directeur du festival italien du film, et puis d’équipe qui traduit pour Sylvester. Toutes ces liaisons pour créer un film simple sont vraiment bizarres. À cause de ces liaisons et des problèmes entre elles, le film n’est jamais réalisé. Donc, ces liaisons deviennent des non lieux qui veulent réaliser le film en tout mais ironiquement elles n’apportent jamais à la création au lieu qui est le film.

    Caitlin Condrey

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  11. La Patinoire est un événement comique dans lequel les personnages jouent leurs rôles pendant que des éléments hilarants retardent et freinent la production. Il y a des questions d’amour et de trahison, la production du film et la productrice folle, et les difficultés imprévues comme les blessures du metteur en scène et du caméraman. Le film mélange l’idée d’un film qui est conscient de soi-même avec une comédie faite d’erreurs et d’accidents. L’aspect du film concernant le film Dolores n’est pas aussi important que le voyage de ses personnages et leurs malchances comiques. Nous n’avions jamais vu de scènes sauf une seule parce que nous l’avions déjà vue pendant le tournage. Le voyage a de l’importance, mais toute l’importance du produit est rejetée quand la seule voix d’approbation pour faire entrer dans le festival meurt pendant la première projection.

    Kenneth Chappel

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  12. Je pense qu’une grande partie de ce film était un non-lieu. On a vu que le metteur en scène était toujours frustré, et il n’a jamais accompli la scène. Quand les acteurs étaient en maquillage c’était un endroit tranquille, avec peu de bruit ou de personnes, un non-lieu pour les acteurs. Un autre exemple de non-lieu sont les personnages à l'arrière-plan avec les caméras et le maquillage, qui étaient toujours silencieux. Ils étaient toujours en train d’attendre le metteur en scène, un acteur, ou quelqu'un d’autre. J’étais un petit peu perdue parce qu’il y a des hockeyeurs en France, alors pourquoi utilise-t-on des joueurs qui ne parlent pas français. J’étais frustrée par le film entier parce que tous les gens ne pouvaient pas travailler ensemble pour finir le film à temps.

    Je pense que la fin du film se moque du metteur en scène, parce que le film était sur le point de mourir, et l’homme qui doit décider du destin du film au festival du film meurt lui aussi comme la fin du film.

    Chantal Vitart

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  13. Le film LA PATINOIRE était un film très intéressant et comique. Quand j'ai vu le film, j'ai essayé de comprendre où l'aspect des non lieux était incorporé dans le film. Je me suis rendu compte que dans le film il y a l'aspect des non-lieux et il y a aussi l'aspect de la réalité.

    Depuis le début, ce que j'ai compris, il y avait une production d'un film en tournage pendant le film et c'est là que je peux dire que l'aspect des non-lieux entre en jeu. Lorsque le réalisateur dit « action » tout devient un non- lieu, rien n'est réel.

    La partie des joueurs de hockey sur la patinoire : ils sont de vrais joueurs mais quand le réalisateur dit « action », ils deviennent des acteurs et tout est scripté pour eux. Je pense que c'est un aspect de non lieux.

    Il y a une scène entre Sylvester et Dolores où ils sont censés être amoureux, mais pendant le tournage l'amour n'est pas réel, mais quand ils ne sont pas devant la caméra, il y a une scène où ils font l'amour qui est la réalité représentée.

    Je pense que ce film était très intéressant. Pour comprendre il faut bien
    regarder profondément.

    Mitchell Philogene

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