dimanche 10 janvier 2010

Emmanuel Carrère (2000) et Nicole Garcia (2002), L'Adversaire


Discussion de L'Adversaire par Emmanuel Carrère (roman, 2000) et Nicole Garcia (film, 2002).


Le film sur IMDB

16 commentaires:

  1. Nicole Garcia nous laisse découvrir l’histoire de Jean-Claude Romand dans une ingénieuse réalisation. Les incessants flashbacks du film nous laisse assez longtemps dans le suspense. J’ai trouvé intéressant qu’elle ait décidé de commencer le film où le livre commence. Elle est restée proche du livre dans de nombreux domaines. Mais, à mon avis, le film et le livre ont une manière différente de présenter l’histoire de cette tragédie ainsi qu’un message différent.

    Jean-Claude est un homme qui a commencé très jeune à mentir pour cacher ses nombreux échecs. Puis, mentir est devenu le refuge d’un homme ‘perdu’ qui finit par ne plus distinguer entre le vrai et le faux. Le mensonge est devenu sa réalité, une réalité qu’il ne peut plus contrôler. Sa double vie ne lui apporte que la solitude puisque sa vie le force à s’isoler dans des hôtels, aires d’autoroute, l’OMS, etc…. Il perd le sens de son identité et s’enfonce dans un profond mal-être. Romand est un lâche car au lieu de se suicider pour mettre fin à son calvaire, il tue sa famille. Il ne voulait pas que sa famille soit déçue si elle venait à découvrir qu’il n’est pas ‘réel’.

    Céline JG

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  2. J'étais complètement fascinée par l'irréalité de la vie de Jean-Claude Romand. Qu'il fasse comme s'il était médecin et chercheur assez connu alors qu’il n’en est rien nous amène à la question de l'identité. Toute la vie de J-C n'était qu'un simulacre - en essayant d'imiter la vie du médecin Jean-Claude Romand, qui n'existe pas, le protagoniste se construit une vie qui n'est même pas un échec, comme Céline a dit. Cette vie n'est rien. Vivant dans un tel état, pourquoi ne s'est-il pas suicidé?

    Le livre a mieux répondu à cette question que le film. Carrère, l'auteur, donne l'impression que Romand cherche une chose à laquelle il s'attache fortement tout au long du livre, dès le moment où il a commencé à mentir jusqu'à la fin. En expliquant les relations entre Romand et Marie-France et Bernard, Carrère montre une perspective très inattendue du protagoniste, qui peut être sociable et aimé malgré ce qu'il a fait. Avant les meurtres, Jean-Claude n'a pas connu d'amour libre sans les taches du mensonge. Car il mentait à tout le monde, il n'avait pas de relation honnête, et Carrère suggère que cela est ce que cherchait Jean-Claude. Ainsi, il indique que Romand ne voulait pas se faire tuer, mais qu'il voulait atteindre une vie où il pourrait vivre sans mensonge, bien que cette vie ait lieu en prison et enchaîne le fardeau de la partie de tout ce qu'il aimait.

    Puisque le film n'a discuté ni le procès ni la vie de Jean-Claude en prison, il n'a pas exploré cette question autant que le livre.

    Marjorie Johnson

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  3. Je suis d’accord avec Céline. J’aimais le film, mais je pensais que le livre était plus intéressant. Je pense que dans le livre, le personnage Jean-Claude Romand était plus développé. Dans le film, on a présenté les faits avec un narrateur, mais j’aimais que dans le livre, on a décrit les pensées de Romand et sa façon de raisonner. Par exemple, quand il a dit qu’il avait le cancer, on dit aussi qu’il l’avait dit parce qu’il pensait que le mensonge était une solution aux autres mensonges.

    Ce que j’ai trouvé intéressant aussi était sa lutte constante avec « la vérité ». Dans le film, c’était clair que son secret était la raison pour laquelle il a tué sa famille, mais on n’avait pas donné assez d’information du problème. Au contraire, dans le livre, on apprend la profondeur de son secret. Par exemple, son secret, son mensonge, devient tous les aspects de sa vie. En fait, son mensonge le devient et il ne peut pas s’identifier lui-même sans son mensonge : « Sortir de la peau du docteur Romand voudrait dire se retrouver sans peau, plus que nu » (p 135) et qu’il était habitué de fonctionner selon le programme de « docteur Romand » (p 181). Donc, il est rien sans sa vie imaginaire du docteur Romand. Bien qu’il soit un faux docteur, il a dit qu’il était un vrai père et mari. Mais il a tué sa famille, donc, il est vraiment rien maintenant. Donc, est-ce qu’il n’a jamais connu un vrai rôle dans sa vie ?

    Francesca LeGault

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  4. L'Adversaire est un film et un roman palpitants qui fascinent les spectateurs et les lecteurs du début à la fin. L'Adversaire exprime la vie d'un homme torturé, Jean-Marc Faure, qui vit un mensonge pendant plus de quinze ans. Sa famille et ses amis naïfs croient qu'il est un médecin riche qui travaille pour l’Organisation mondiale de la santé. En réalité, Faure s’assied souvent dans sa voiture et écoute la radio au lieu de travailler. Il n’a pas d’argent, mais il proclame qu'il s’y connaît en finances. Donc, il fait semblant d’investir l'argent de sa famille et ses amis en investissements extérieurs. Cependant, Faure utilise leur argent pour subvenir aux besoins de sa famille, achetant une nouvelle maison et une nouvelle voiture. Faure crée tant de mensonges qu'il ne peut pas s'enfuir. Il est trop tard pour révéler la vérité. Comme sa famille et ses amis ont besoin d’investir leur argent, Faure a peur qu’ils découvrent sa vie secrète. Faure devient tourmenté par sa vie, et il ne peut plus avoir deux identités. Pour éviter ses problèmes, Faure tue sa famille avec l'intention de se libérer de ses problèmes. Finalement, il veut se suicider dans un feu, mais il est le seul membre de sa famille à survivre. Sa vie torturée est pire que d’habiter en prison.

    Je ne peux pas comprendre comment un homme peut mentir à sa famille pendant au moins quinze ans. L’accumulation des secrets et des mensonges serait tortueuse. Je ne comprends pas pourquoi Faure ne pourrait pas être franc avec sa famille. Pour garder un secret de cette magnitude, c’est vraiment une lutte interne. Il est pathétique qu'un homme ne soit pas honnête ou loyal. Il est terrible que Faure tue sa famille à cause de ses erreurs. Le mensonge est toujours injuste, et il blessera les autres.

    Jacqueline Canniff

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  5. Je ne pense pas, comme l’auteur a précisé, que le crime de Romand « n’est pas … le fait d’un criminel ordinaire » (p. 36). Je ne trouve rien de trop extraordinaire ou philosophiquement important dans sa vie. Bien sûr ce n’est pas tous les jours que quelqu’un tue toute sa famille, mais c’est ici l’action d’un home profondément lâche et narcissique, pas des qualités trop rares mais pas non plus ainsi répandues pour que le récit de son histoire constitue un bon commentaire sur la société. Jean-Claude dit avoir tué ses proches parce qu’il ne pourrait pas supporter leurs regards quand il serait démasqué, mais je trouve que c’était plus parce que cela lui convenait. Juste après les meurtres il a essayé de commencer une nouvelle vie en parlant avec Corrine de l’idée de prendre un appartement à Paris. Plus tard, il a essayé de se suicider avec peu d’enthousiasme, ce qu’il n’aurait pas manqué s’il avait vraiment aimait sa famille. Il avait un fusil et des poisons forts ; il aurait était très facile de terminer sa vie, mais il a choisi une méthode peu sûre et a survécu. Enfin, il n’était qu’un petit criminel et menteur compulsif. Rien de remarquable.

    En plus, je trouve qu’il y a quelque chose de gravement déséquilibré dans le système de la justice française. Quand le fameux Henri Charrière a été condamné à perpétuité dans les années trente pour le meurtre d’un maquereau, cela voulait vraiment dire la perpétuité. Maintenant il semble que la perpétuité de plus de vingt deux ans ne s’élève qu’à dix neuf ans pour cet homme qui a tué toute sa famille.

    Chris Curtis

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  6. Ce livre, au commencement, est un peu bizarre. Normalement dans les intrigues basées sur des événements réels, l'auteur ne se met pas dedans. Dans ce cas, Carrère raconte comment il a essayé de trouver des informations sur l'affaire et pourquoi il a décidé d'écrire un roman sur ce sujet. Parce que les vrais noms des personnes ont été changés, on oublie que c'est une histoire vraie mais parce que Carrère s'est inséré dedans, ça crée un lien entre le lecteur et l'histoire au moyen de l'auteur. Cela m'a fait m'intéresser beaucoup plus à ce qui se passait parce que ce lien me rappelle que ce que je lis est vrai.

    Dans le film, pourtant, cet aspect manque et alors l'intrigue semble éloignée et fictive sans aucune trace de vérité. À cause de cela, il est difficile de s'intéresser à l'intrique parce que sans cet aspect, il n'y a pas de but clair pour le film. Je ne savais pas si on voulait amuser ou faire peur ou quelque chose d'autre. Dans le roman, c'est clair que l'auteur veut expliquer l'affaire selon plusieurs points de vue.

    Eric Reels

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  7. Je ne sais pas si ce livre fait partie du genre de non-lieux. Il y a des similarités principales que je vois qui ont l'isolement, la solitude, et un personnage qui passe beaucoup de temps dans les non-lieux. Cependant, pour le personnage principal, c'est son choix de passer du temps dans les non-lieux ; les autres personnages dans les romans passent du temps dans les non-lieux parce que c’est obligatoire pour eux.

    Jean-Claude a une vie très normale à la campagne. Dans L'Adversaire, il a des parents, des enfants, une femme et des amis. Les autres personnages que nous voyons ont de grandes difficultés à avoir une relation avec d’autres êtres humains. Aussi, Le livre se différencie du film parce que dans le film, nous regardons l'histoire de Jean-Claude. Dans le film nous savons qu’il tue sa famille mais nous ne savons pas pourquoi et où ?

    Dans le livre nous obtenons un résumé détaillé des actions des personnages principaux et le crime qu'il a commis. Aussi, dans le livre je pense qu’il y a plus de références à la religion (par exemple : pages 17 et 28). Le livre est aussi plus descriptif et a plus de suspense bien que nous sachions ce qui se passe à la fin du livre.

    Lauren Patch

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  8. On peut définir la réalité avec beaucoup de définitions mais dans le livre on doit croire l’auteur et plus précisément Jean-Claude lui-même. Pour moi c’est difficile à croire quelqu’un qui a menti pendant dix huit ans de toutes les choses dans sa vie. Je ne pense pas que Jean-Claude lui-même peut définir sa réalité parce que sa réalité n’a pas vraiment existé mais c’était un mensonge. C’est la complexité de son mensonge qui a changé le crime de tuer sa famille d’un crime qui n’était pas ordinaire. Il a volé ses amis et ses parents, un acte horrible mais les choses les plus bizarres c’était qu’il passe beaucoup de temps tout seul dans la forêt et qu’il a tué le chien, un animal qui ne peut pas révéler ses actions mais je pense qu’il se sentait coupable et il ne pouvait pas voir ce chien qui connaissait la vérité.

    J’ai trouvé l’utilisation de la religion intéressante dans le film et le roman. Je pense qu’il y a une image de satin pour Jean-Claude mais sa famille allait à l’église le dimanche mais je ne pense pas qu’il y entrait. Après ses actes de violence, il s’est senti coupable et il a cherché de l’aide dans la religion un sens d’humanité.

    Taylor Marge

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  9. J’ai aimé lire le livre L'Adversaire parce qu'il donnait une image différente de qui est, exactement, Jean-Claude notre personnage principal. Dans le film, nous sommes conscients qu'il est en train de vivre une vie pleine de mensonges. Sa famille et ses amis ne savent même pas la vérité sur qui il est. La chose surprenante est que depuis longtemps personne ne conteste même son identité. Dans le film, nous sommes en mesure d'afficher ses actions folles, mais nous ne sommes jamais tout à fait conscients de ses pensées et pourquoi il choisit de vivre sa vie. Le livre poursuit dans les détails et les choses sont beaucoup plus claires.

    Je crois que nous avons tous été choqués quand il a tué sa famille à la fin du film. L'image que le livre vous donne de cette scène est beaucoup plus vive. Alors, nous sommes amenés à nous demander ce qui arrive à Romand à la fin. Le livre explique le processus de la façon dont il a été mis en prison et nous avons alors une sorte de conclusion.

    Quelqu'un a dit ne pas être sûr que ce livre s'inscrit dans la catégorie des non-lieux. Je pense que parce qu'il vit une vie secrète, sa vie n'existe pas réellement aux yeux de tous. Quand sa femme commence à creuser plus profondément dans ce qui se passe, elle questionne son mari aussi. Puis sa vie ne peut être une réalité si tout ce sur quoi elle est basée est un mensonge.

    Brittany Hedger

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  10. La vie de Jean-Claude Romand était une vie malheureuse. C’est bien vu qu'il avait une épouse et une famille affectueuses, mais il y avait des secrets qu’il ne pourrait pas garder pour toute sa vie. J'ai aimé le film, mais j’ai mieux apprécié le livre comme les autres étudiants de la classe. Je pense que la vie entière de Jean-Claude était un non-lieu.
    Avec l’idée des non-lieux, Jean-Claude était dans beaucoup de non-lieux. Parce qu’il n’a pas obtenu son diplôme et n’a pas trouvé un emploi, chaque jour il reste dans sa voiture. Ce non-lieu était solitaire et c’était son choix. En premier j’ai pensé que Jean-Claude aimait sa vie faite de rien. Mais je pense que dès l’instant où sa vie de non-lieux l’a mis en danger, il a commencé à voir que c’était étrange.

    Dans le film, le narrateur a donné les faits sur Jean-Claude, c’était intéressant mais pour moi, j’ai aimé que dans le livre, la pensée a expliqué le raisonnement de Jean-Claude.

    La fin du film était bizarre pour moi parce que j’ai voulu en voir plus. Avec le livre, j’aimais que la vie de Jean-Claude en prison était discutée.

    Chantal Vitart

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  11. La première chose à laquelle j’ai réfléchi est qu’il y a des gens come Jean-Claude Romand qui utilisent les non-lieux pour éviter leurs vies, ou pour tromper les autres. En effet, les non-lieux dans ce cas sont présentés comme un moyen pour l’évasion de la vie au lieu des produits du capitalisme. Je crois que les caractéristiques typiques des non-lieux comme le fait qu’on peut rester plus ou moins anonyme et détaché du public sont les raisons pour lesquelles Jean-Claude Romand a pu cacher sa carrière inexistante avec succès.

    La deuxième chose que je veux discuter est le titre L’Adversaire et la religion. Dans le roman, l’auteur discute l’idée qu’il y a une lutte entre le triomphe sur les accomplissements honnêtes et les mauvaises actions. À l’égard des meurtres de ses parents, l’auteur fait un rapport entre le paradis et l’enfer. En effet, Jean-Claude Romand est comparé à Satan pour son rôle dans les meurtres des membres de sa famille, mais les actions honnêtes de ses parents (et aussi leurs vies complètes) sont les raisons pour lesquelles les autres autour de l’incident pouvaient trouver un peu de paix dans leurs situations. Je veux clarifier un point : je ne pense pas que les actions de Jean-Claude Romand sont plus excusables à l’égard de ses parents qu’avec ses enfants ou sa femme. Je veux seulement discuter l’idée que les autres membres de la famille, ou les amis touchés par cette tragédie peuvent trouver la paix avec les meurtres de ses parents par le biais de la croyance qu’ils vivaient une bonne vie.

    Elizabeth Downing

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  12. J’ai trouvé que la différence de réalisation de l’intrigue était très intéressante. D’un côté le roman nous donne l’histoire de Romand du point de vue de son meilleur ami, Luc. Cependant en ce qui concerne le film, on voit qu’il est du point de vue de quelqu’un qui n ‘a pas de relation avec le protagoniste. Aussi il manque plusieurs choses qui sont très importantes pour l’intrigue dans le film. Dans le film on ne sait pas pourquoi il devient très déprimé et puis commence à planifier la mort de sa famille. Le film est bon si on veut un film policier ou un drame. Mais dans le roman on peut comprendre pourquoi il décide de tuer toute sa famille. Du point de vue de Luc, on apprend que Jean Claude (qui s’appelle Jean-Marc dans le film) s’est fait prendre au piège des mensonges. Avec ses mensonges peut-être il pense qu’il est une bonne personne. Il a une bonne vie. Toutes les choses dans sa vie deviennent réelles à ses yeux. Alors, il continue de créer tous ces mensonges. Mais c’est intéressant parce qu’en réalité il a beaucoup de choses qui sont réelles mais il ne veut pas de ces choses comme ses amis, sa famille, son chien. Il préfère ses mensonges. Alors je suis devenue confuse parce que pourquoi voudrait-il créer une vie quand il ne pourrait avoir rien de ce qu’il veut ? C’est parce qu’enfin il ne peut pas continuer avec des mensonges. Sa famille commence à se méfier de sa vie. Alors il décide de les tuer pour cacher les problèmes. Mais, s’il n’avait pas menti, il aurait eu une bonne vie et peut-être il aurait trouvé le bonheur dans sa vie.

    Caitlin Condrey

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  13. Je crois que c'est facile à dire que le temps entier où le protagoniste était en train de “travailler” constitue un gros non-lieu et dans cet espace il n'existe pour personne. Il n'y a pas un “Dr. Romand,” et l'auteur et les autres personnes dans le livre disent qu’il n'y a pas une vraie personne derrière la façade du “Dr. Romand.” Comme un muscle qu’on n'utilise pas, la personne reste atrophiée longtemps âpres. Quelques fois, on apprend que quelque chose s’est passée qui peut donner un sens à sa vie cachée mais c'est quelque chose d’invérifiable. A mon avis c'est une technique que Romand a perfectionné afin de créer des situations qui peuvent expliquer mais on ne peut jamais savoir si c'est vrai. Je me demande comment l'auteur a supporté tous les détails horribles qu’il était censé apprendre pour écrire ce livre. En même temps, je trouve l'expérience de l'auteur un peu rassurante, qu’il était capable d'être un témoin intime de la vie de Romand et avoir un rapport dans sa propre vie.

    Kathleen Smith

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  14. Tout d’abord, j’ai trouvé que le titre « L’adversaire » était intéressant. Je pense qu’il concerne Jean-Claude Romand. A cause des meurtres de sa femme et ses enfants, il a dû être emprisonné et il a dû confronter son adversaire, qui est lui-même. Il est son propre adversaire parce qu’il est la personne qui a fait les actions horribles. Bien que je pense que Romand soit son propre adversaire, dans le livre, il a dit : « un ami, un véritable ami, c’est aussi un témoin, quelqu’un dont le regard permet d’évaluer mieux sa propre vie ». Dans l’intrigue, il retourne aux scènes. Pour mieux comprendre les choses qu’il a fait, il a dû regarder sa vie comme quelqu’un d’autre que lui-même. Romand a dû analyser les choses qui se passaient.

    Aussi, j’ai trouvé que le ton du narrateur était très neutre. Je pense que Carrère a écrit dans ce ton pour que les lecteurs puissent aller dans la tête de Romand. Il veut nous présenter comment une personne qu’on pense ordinaire est vraiment très dangereuse. Je pense que c’est vrai dans le cas de Romand. Il est médecin, une personne qui est très intelligente, mais à la fin, il est une personne qui a tué sa famille. Si quelqu’un a l’air d’être normal, cela ne signifie pas que cette personne n’est pas capable de meurtre.

    Syda Keo

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  15. Dans ce roman de L’Adversaire, l'histoire vraie de Jean-Claude nous donne l'impression que c'est un homme de famille, il aime sa femme et ses enfants, il est un médecin, il va essayer de vous aider si vous avez besoin d'aide avec de l'argent. Dans la lecture et le film, il est certain que Jean-Claude a un problème dans sa vie. En réalité, il passe de longues heures dans un parking à écouter des émissions de radio pendant que les autres personnes pensent qu'il est à son travail. Je pense que Jean-Claude avait deux vies : l'une vécue avec des mensonges ce qui le fait paraître comme un homme bien et l'autre la vraie vie qu'il passait réellement à la recherche du bonheur.

    Il est devenu victime de ses mensonges, car il a grandi dans une profonde dépression et il est devenu fou. Il a l'air de chercher le bonheur ailleurs, même en ayant une liaison avec une autre femme. Il disait à cette femme qu'il l'aimait et qu’il ne lui ferait jamais de mal, il disait qu'il n'était pas heureux et il voulait être heureux avec elle. Mais dans une soirée il lui a fait mal et a menti en disant qu'il a une mémoire de courte. Le protagoniste de l'histoire avait certainement un problème psychologique.

    Je pense que le livre était meilleur que le film parce qu'il y avait beaucoup plus d'information que le film ne nous montre pas. Je pense que le film avait des trous et grâce au livre, j’ai mieux compris.

    Mitchell Philogene

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  16. Je n’ai pas aimé L'adversaire, une histoire très dépressive et inconfortable. On avait toujours l'impression que Jean-Marc était un menteur pathologique mais je n'étais pas sûr de lui jusqu'au début de la fin.

    A mon avis, Jean-Marc était un homme de très faible caractère qui choisissait toujours la réponse la plus facile. Quand il était à la fac il a trouvé plus facile de mentir et de ne pas passer ses examens plutôt que de les passer et de prendre le risque de ne pas réussir. Il n’a pas eu besoin de trouver de travail parce c’était plus facile de détourner des fonds de la banque de ses parent et des parents de sa femme. Il a voulu tuer Marianne plutôt que d’essayer d'arrêter de la voir. Et sa dernière solution de facilité était de tuer sa femme plutôt que de lui dire la vérité qu’il avait une liaison avec une autre femme, et qu’il lui mentait en lui faisant croire qu’il avait un travail. Il y a plein d'autres occasions où il a fait la même chose.

    Honnêtement je voulais plus qu’il prenne la voie la plus facile de toutes et qu’il se suicide.

    Stephan Vaast

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