dimanche 10 janvier 2010

Benoît Duteurtre, Service clientèle (2003)


Discussion de Service clientèle (2003) par Benoît Duteurtre.


Site Benoît Duteurtre

14 commentaires:

  1. Le roman Service clientèle présente un point de vue piquant sur la condition de la vie contemporaine, c'est à dire la rencontre constante entre la nouvelle technologie et l'antiquité. Cette présentation a deux aspects principaux. D'abord, Duteurtre juxtapose la technologie moderne (des téléphones portables, des cartes de crédit, des services clientèles téléphoniques) à des images que l'on associe à une vie plus culturellement rapportée. Par exemple, quand le protagoniste entre dans un MacDo et il voit un prêtre qui salue un maghrébin et l'invite à une séance informatique malgré leurs croyances différentes, le lecteur a l'impression que les conflits entre deux cultures viennent d'être neutralisés par la technologie. Ainsi, le non-lieu domine sur le lieu culturel et historique.

    Par contre, Duteurtre décrit ce que le lecteur reconnaît immédiatement comme des non-lieux en termes de lieu. Les deux exemples les plus évidents sont le service clientèle téléphonique qu'il compare constamment à un labyrinthe, un lieu rempli de symbolisme religieux et spirituel, et les mots de passe qu'il compare à une forêt, un lieu naturel, âgé, et riche en rapports historiques et culturels. Duteurtre semble dire ironiquement par ces comparaisons que tandis que le non-lieu harcèle l'homme contemporain sans cesse et menace d'effacer la culture et l'histoire, l'homme contemporain ne peut se séparer des lieux significatifs, au moins de leur idiome.

    Marjorie Johnson

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  2. Le roman parle de l'importance des téléphones cellulaires avec la plupart des gens dans la société. La technologie remplace les relations et arrête le développement avec les autres gens. La question principale que chaque personne a besoin de se poser c'est combien de nos vies allons-nous consacrer à la technologie ? Dans le roman, le personnage principal compte sur ce téléphone cellulaire pour former une grande partie de sa vie.

    Il dit, « J’avais compté sur ce téléphone pour rester lié, corps et âme, à mes activités intellectuelles précaires au service d’une demi-douzaine de rédactions (Pg.11) ». Ici, je pense qu'il place la confiance qu'il devrait placer avec un signifiant autre avec son téléphone cellulaire. Il compte sur son téléphone cellulaire pour être là pour lui presque comme une femme ou la famille le seraient. L'utilisation des mots « corps » et « âme » pour décrire le téléphone donne les qualités humaines qui ne sont pas la réalité. Le téléphone est seulement un morceau de métal qui a été programmé et ne lui donnera jamais l'interaction comme une personne. Je pense que le problème avec la technologie a amené à la société moderne est le manque d'interaction humaine qui a pour résultat un manque de compétences sociales, ceci était aussi vrai dans Domaine de la Lutte.

    Lauren Patch

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  3. Le roman, Service Clientèle, par Benoît Duteurtre examine le rôle de plus en plus important de la technologie dans les vies des gens contemporains. Un homme d'un certain âge reçoit un téléphone cellulaire avec l’accès à l’Internet de la part de ses parents. De façon intéressante, le but de ce gadget est de simplifier sa vie, mais plutôt, il la complique plus. Malheureusement, l'homme perd son téléphone cellulaire dans un taxi, et il contacte le service clientèle pour l’assistance. Les avancements technologiques créent plus de problèmes dans sa vie avec son usage de l’Internet, sa carte bancaire et son accès à sa maison.

    Aujourd'hui, nous vivons dans une société technologique, où les hommes et les femmes utilisent la science pour créer de nouveaux gadgets afin de simplifier la vie et les activités quotidiennes. Dans notre monde sans fil, il est facile d’oublier l'importance d'interaction humaine. Le plus nous dépendons de téléphones cellulaires pour communiquer avec nos amis et notre famille, le moins nous pouvons créer des relations personnelles. L’importance de l’interaction humaine est souvent oubliée. Cependant, la société ne peut pas comprendre la vie sans les avancements technologiques. La modération est nécessaire en utilisant la technologie, en particulier le téléphone cellulaire et l’Internet, pour ne pas affecter des activités quotidiennes. La technologie ne profite pas toujours à nos vies. Par exemple, les appels téléphoniques automatisés réduisent le nombre d'emplois disponibles. Comme société, nous devrions apprécier la technologie, mais nous devrions comprendre son impact dans nos vies.

    Jacqueline Canniff

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  4. Après avoir lu ce roman, j’ai noté que l’auteur est très sarcastique et cynique à propos de la technologie moderne. Moi, je préfère ce style de littérature : je le trouve aussi bien amusant que fascinant. Cependant, le seul point que je veux examiner est comment l’âge de l’auteur influence ses croyances et ses opinions de la technologie. Je comprends que les communications modernes sont en effet les non-lieux : il utilise le mot labyrinthe pour décrier les structures de services clientèles et je suis du même avis que lui. Je comprends que les innovations « efficaces » créent des problèmes et des difficultés plus sérieux que les problèmes originaux pour l’utilisateur normal de technologie. Par exemple, la délocalisation des services clientèles cause des problèmes de communication sévères avec les barrières de langue, etc. En effet, si on a un petit problème avec son portable, il est nécessaire de dépenser beaucoup d’argent et du temps pour résoudre le problème. Malgré cette opinion, je crois que les difficultés avec les différents types de technologies sont plus communes chez les adultes. Par exemple, la génération Y inclue les gens qui ont vécu avec les ordinateurs, les portables, et l’internet pendant toutes leurs vies. Pour ces gens, les problèmes de technologie ne sont pas à cause de leur familiarité. Oui, je crois que c’est une déclaration générale, mais quand je compare les expériences de mes amies avec celles de mes parents, je trouve que la cicatrice émotionnelle à cause des technologies modernes est plus significative pour les gens plus âgés. C’est à dire qu’il y a un certain levier de compréhension pour les jeunes personnes qui aide à éliminer la tension profonde.

    Je voudrais clarifier un point : je suis d’accord avec la croyance que la technologie peut isoler la société d’aujourd’hui. Nous avons perdu la majorité de contacts humains dans la vie moderne, mais je crois que c’est important de noter qu’il y a aussi les outils qui réunissent les personnes (par exemple, les sites de média sociaux comme Facebook). Oui, il y a des problèmes sévères pour certains utilisateurs de technologies, mais il y a aussi les avancés qui aident beaucoup la vie pour un grand nombres de personnes et entreprises. La communication d’aujourd’hui est plus rapide et moins chère pour les entreprises internationales qui n’ont pas besoin de dépenser d’argent pour les billets d’avion (elles peuvent avoir les réunions sur les continents différents grâce à la vidéo, etc.). En effet, je suis d’accord avec l’idée des non-lieux, et je comprends les problèmes de technologies modernes, mais je crois aussi qu’on doit examiner les deux côtés de la vie moderne pour déterminer si les bénéfices sont plus (ou moins) forts que les désavantages.

    Elizabeth Downing

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  5. Je trouve que le livre Service Clientèle aborde la phrase « C’est pas humain. » Par exemple, le livre montre les difficultés d’habiter dans un monde « absolument moderne. » Beaucoup des personnes qui travaillent pour le service clientèle étaient remplacées par les robots. Pour illustrer, chaque fois que le narrateur a essayé de téléphoner au service clientèle, il a trouvé une voix artificielle. Aussi, il avait des difficultés avec son ordinateur parce qu’il ne se souvenait pas de son mot de passe et pareil avec sa carte bancaire. De plus, personne ne peut l’aider. Donc, « c’est pas humain » qu’il y a trop de robots à la place des humains. Même les personnes qui travaillent pour Cogeca sont comme des robots. Ils disent toujours les mêmes choses, comme s’ils étaient programmés.

    Aussi, je veux dire que je pense que le titre du livre est très intéressant. Je pense qu’il se moque du service. En décrivant les difficultés, il veut dire qu’il n’est pas vraiment un service clientèle. Il faut que les clients s’aident, parce qu’ils vont toujours recevoir la même réponse : « Je ne peux rien faire pour vous. » Donc, qu’est-ce que le service clientèle peut faire ?

    Francesca LeGault

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  6. J’ai trouvé le roman assez sporadique avec les événements qui se passaient. Le narrateur a commencé avec des problèmes à cause de son portable puis il a eu des problèmes avec des mots de passe et son service d’internet. Aussi, l’existence et non existence de Dominique Delmare était assez intéressante. C’est intéressant qu’il y a des secrets dans une entreprise et que les chefs d’entreprise n’informent pas les autres employés. Je pense que ça se passe souvent dans les entreprises mais je ne sais pas si le public sait leurs secrets. C’est très évident dans le roman que les riches obtiennent des avantages. Les riches reçoivent les services beaucoup plus vite que le public plus pauvre. Ils ne sont jamais dans le même cycle comme le reste du public avec des problèmes du service.

    L’auteur, Duteurtre, a bien démontré le cycle avec les menus de téléphone et les réponses scénarisées. Je les déteste. On ne peut pas jamais trouver une solution rapide. A part les riches c’est quelque chose que tout le monde peut comprendre. C’était bizarre que toutes ses réponses fussent notées par l’entreprise. C’est vraiment possible qu’il y a un dossier sur chacun avec nos réponses quand nous sommes au téléphone avec une entreprise.

    Taylor Marge

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  7. Je trouve que cet auteur est très drôle. Tout le temps je suis entre l’envie de rire ou de compatir avec le personnage principal. Je pense que l’auteur veut dire que le cerveau humain n’est pas censé mémoriser le gros volume de chiffres et lettres dont on doit se souvenir pour la vie quotidienne. J’ai eu des jours (comme notre héro) quand pour n’importe quelle raison je n’étais pas capable de me souvenir de tous mes mots de passe ou mes codes pour le banquet. Dans chaque chapitre on peut voir que c’est presque impossible de fonctionner sans l’aide d’un système ou l’autre. Ce livre rend légères et exagérées ces situations quand on lutte avec la technologie mais en fait, la réalité n’est pas loin. Les non-lieux ici sont plus abstraits, sur un écran ou pendant qu’on attend quelqu’un au téléphone. Il y a littéralement une non-personne: l’évasif Dominique Delmar qui existe seulement dans les lettres. Je crois qu’on peut dire que les employées au téléphone sont des non-personnes aussi. Le héro peut entendre seulement leur voix, ils n’ont pas de visage et ils ne peuvent rien faire pour aider notre pauvre héro.

    Kathleen Smith

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  8. Je trouve que le fait que Dominique Delmare n'existe pas est très intéressant parce que le narrateur continue à croire qu'une vraie personne peut résoudre ses problèmes bien qu'il voie que ce n'est pas toujours vrai. À la page 28 par exemple, il a des problèmes avec une douanière américano-coréenne qui ne peut pas comprendre que le narrateur ne parle pas anglais et de plus, le jeune gourou informatique du narrateur ne peut pas du tout l'aider à trouver le bon mot de passe ou à réparer l'ordinateur.

    Le narrateur à mon avis est un peu faible dans le sens qu'il essaie toujours de faire la même chose (mais il est encore fort parce qu'il n'abandonne pas facilement). Il est coincé dans la croyance que les autres peuvent résoudre ses problèmes pour lui et il ne fait rien pour attaquer directement le problème. Il pouvait plutôt que donner des coups de fils à Cogecaphone, téléphoner à la compagnie de taxi pour demander si quelqu'un avait retrouvé son téléphone mobile. Cette caractéristique du narrateur est une critique de la société moderne parce qu’on est si dépendant de la technologie qu'on ne peut pas bien réussir dans la société sans elle. C'est difficile parce que la société dépend de la technologie mais on se trouve complètement inutile sans mobile ou sans ordinateur et je crois que M. Duteurtre voulait exprimer la stupidité de cette dépendance.

    Eric Reels

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  9. Le personnage principal est un homme qui réalise que nous vivons dans un monde envahi par la modernité technologique. Le capitalisme n’arrange rien à cette situation, le personnel humain devient automatisé et l’on dérive de plus en plus dans un univers robotique. Il est frustré de ne pas pouvoir suivre les progrès des ‘machines’ et se sent inadéquat face à elles car elles sont indispensables.

    Il ressent un peu de nostalgie quand il voit les Amish et le prêtre qui symbolisent la tradition et le monde où la technologie est moins omniprésente ou inexistante. Très vite, il se rend compte que ce n’est qu’une illusion car, même eux, possèdent des appareils électroniques.

    Le protagoniste passe presque tout son temps dans des non-lieux. Il mentionne souvent le mot ‘labyrinthe’ pour définir le temps qui passe et, à mon avis, décrit bien sa frustration du monde moderne. Attendre dans des non-lieux fait aussi partie du système capitaliste qu’il critique. Néanmoins, la rencontre et le voyage surréaliste avec Dominique Delmare lui fait réaliser : 1) qu’il devrait être content de pouvoir bénéficier de la technologie, 2) que personne ne l’oblige d’être un consommateur qui veut toujours les meilleures offres sans en accepter les conséquences, et 3) qu’il est mécontent car il se sent dépassé par les appareils électroniques et ne sait pas s’en servir. La question est de savoir si le personnage principal est une victime de la modernité ou pas?

    Céline JG

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  10. Je peux vraiment comprendre les problèmes auxquels le narrateur se trouve confronté. Quand on a des problèmes avec nos appareils électroniques, on est vraiment frustré ou nerveux parce qu’on dépend de ces appareils dans notre vie quotidienne. Mais chaque fois comme le narrateur a dit on reçoit une voix électronique ou un système qui est très impossible à comprendre. Je suis sûre que les personnes qui travaillent dans cette société ont les mêmes problèmes dans leur vie. Alors, je me demande pourquoi les sociétés font ça ? On vit dans un monde qui dépend toujours de la technologie plus moderne. Mais quand il y a un problème avec notre technologie on dépend d’un type différent de technologie. On appelle le service clientèle quand il y a un problème parce que plus souvent il n ‘y a pas de magasin ou de lieu qui peut nous aider. Aussi, parfois c’est moins cher pour les sociétés d’avoir leur service clientèle dans un autre pays. Mais neuf fois sur dix, on a plusieurs problèmes qui peuvent créer d’autres problèmes pour la société.

    Par ailleurs, on manque d’interaction humaine quand on va au magasin pour trouver une solution. C’est impossible d’expliquer les problèmes d’une façon complète par téléphone ou par e-mail. Les personnes dans un magasin peuvent voir la frustration ou les grandes inquiétudes qu’on a quand nos appareils ne marchent pas. Les personnes ne peuvent pas toujours comprendre ça au téléphone. La technologie plus moderne peut être très importante et utile dans notre vie, mais pour plusieurs problèmes et choses dans notre vie, c’est mieux de les réparer dans une façon démodée : aller au magasin et parler avec quelqu’un.

    Caitlin Condrey

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  11. Dans Service Clientèle, il y a une question de la technologie et ses conséquences dans la société. Le roman démontre que dans le monde d’aujourd’hui, il y a beaucoup d’avancés dans ce domaine de la technologie. Ceci crée de l’isolement à cause du manque de contact humain. Par exemple, quand le narrateur a perdu son téléphone cellulaire, il a dû téléphoner au service clientèle. Au lieu de parler avec une personne, il a dû écouter des messages automatisés. Les messages ne l’ont pas aidé et il a pensé aller directement au siège de cette entreprise pour parler avec un représentant. Aussi, quand il a voulu accéder à son compte en banque, il a eu des difficultés parce qu’il n’a pas pu se connecter sur l’internet. La vie du narrateur est compliquée parce que toutes les choses ont besoin d’un numéro d’identification personnel. Au lieu de rendre les activités plus faciles, la technologie rend les activités plus difficiles.

    C’était intéressant parce que je sais que tout le monde peut comprendre les problèmes du narrateur. Quand j’ai des problèmes avec mon téléphone cellulaire ou ma carte de crédit, je dois aussi téléphoner au service clientèle. Cela prend cinq ou dix minutes avant que quelqu’un me parle. C’est très énervant quand on atteint une machine et tout ce qu’on veut est qu’un être humain trouve une solution pour nous.

    Syda Keo

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  12. Le livre "service clientèle" donne une perspective intéressante sur la manière dont nous vivons dans un monde contrôlé par la technologie. Le personnage principal y voit un gros problème et est frustré à chaque fois qu'il rencontre un autre problème avec la technologie. "Mot de passe erroné, nouvelle tentative». (p.47) C'est l'un des exemples de cas où il a oublié le mot de passe de son ordinateur. Avoir à mémoriser tous ces mots de passe des ordinateurs, des cartes de crédit, et des téléphones cellulaires est gênant. Puis, quand vous avez besoin d'aide pour régler les problèmes qui durent depuis avec votre machine vous finissez par parler à un programme. Il n'y a pas de contact humain. Le monde dans lequel vit cet homme chaque jour ressemble de plus en plus à un non-lieu. La technologie fournit un moyen d'éviter de parler aux gens, et elle enlève les emplois de l'homme. Cette modernisation du monde est supposée aider les gens, mais elle semble faire plus de mal que de bien.

    Je travaille dans un supermarché et je suis aussi fâchée avec la technologie qui m'entoure. L'auto-vérification des machines qui causent tant de problèmes, alors les clients qui viennent à travers ma caisse en parlant sur leur téléphone cellulaire. Ensuite, lorsque la technologie ne fonctionne pas et nous ne savons pas comment résoudre le problème que faisons-nous alors? Personne n’a la réponse.

    Nous devenons trop dépendants de la technologie. Lorsque je quitte la maison sans mon téléphone portable je me sens perdue toute la journée.

    Être capable de comprendre les ordinateurs est rendre le marché du travail encore plus compétitif. Notre avenir à mon avis, ressemble de plus en plus au monde qui existe dans le film "mères porteuses". Aujourd'hui, les gens veulent la technologie qui va faire bouger les choses le plus rapidement possible. S'ils avaient le choix de rester à la maison tandis que leur "avatar" est allé travailler je ne serais pas surprise.

    Brittany Hedger

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  13. J’étais vraiment heureux de voir, à la fin du livre, la scène quasi-rêve avec Dominique Delmare. J’ignorais jusqu'à ce moment que l’auteur ne faisait aucun effort à être réaliste, malgré quelques interludes peu probables. En tout cas, j’étais heureux d’apprendre ceci parce qu’il me permettait de réévaluer le texte. Avant j’ai pensé que l’auteur était peut-être idiot, avec sa confiance que ses courriers grandioses auraient pu rien changer, son air geignard, et sa capacité sans bornes à oublier des codes. Armé de cette compréhension un peu tardive, j’ai réétudié un peu le texte. Je l’ai trouvé cette fois un peu similaire à Extension du Domaine de la Lutte. Les deux ont un héros solitaire face à la société aliénante, les deux héros sont accusés de trop généraliser au sujet de la société, et c’est probablement vrai dans les deux cas. En ce cas la société est représentée par le service clientèle, d’où le héros extrapole des idées de l’effet nuisible du capitalisme sur la société. Le capitalisme a créé une réalité de vie ainsi inhumaine que celle-là du communisme, avec les files d’attente infinis et la bureaucratie inutile. C’est un peu exagéré comme conclusion à tirer de quelques mauvaises interactions avec le service clientèle.

    Chris Curtis

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  14. L'histoire de service clientèle est une très belle histoire. Elle donne un
    excellent exemple des non lieux, quand il s'agit de la technologie. Benoît Duteurtre explique que la technologie rend la vie facile pour les humains, mais le personnage principal nous dit que ce n'est pas toujours un bénéfice d'utiliser un tel service clientèle si vous avez un problème. Parfois cela prend beaucoup de temps pour atteindre le service clientèle comme Syda l’a mentionné ça peut être vraiment énervant. Je comprends comment le protagoniste décrit les non lieux, parce que par exemple on peut utiliser un service de téléphone que nous n'avons pas directement là, il semble que ces technologies sont en contact les unes avec les autres et elles peuvent faire le travail pour vous. Moi je sais que j'ai grandi avec la technologie des téléphones cellulaires qui font partie de ma vie, mais pour quelqu'un d'autre ça peut être moins pratique, surtout pour ceux des anciennes générations.

    Mitchell Philogene

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